Cassiopée et Orion
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Ouuuuh viens faire un tour sous la pluiiiiiie!

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Andras

Andras
Admin

Après la chaleur harassante de la dernière lune, le contact des premières gouttes sur la peau brûlée d'Andras avait quelque chose de l'instant de grâce. A l'écart du camp, à l'abri des regards, il leva un visage ravi vers le ciel sombre, et offrit son visage à la pluie. Les yeux fermés, la monotonie des dernières lunes lui revenait par bribes, semblant s'effacer devant des dizaines de petites promesses discrètes. Les initiatives efficaces et pleines de bon sens de la petite Rainette, les discussions boudeuses de Sangsue et Bouchkapé, les pas rythmés et le chant mélancolique de Mancha sortant de sa torpeur,... L'éclat du soleil sur les pieds nus d'Isaure, esquissant les danses qu'il ne pouvait lui offrir avec un autre, réapprenant presque à danser dans l'immensité perdue du désert. Isaure... Un sourire s'épanouit lentement sur le visage apaisé du pianiste.

Renaissait-elle vraiment, ou se laissait-il encore abuser par ses observations muettes? Le besoin de la voir l'envahit soudainement avec un force, un étonnant et impératif manque d'elle, alors qu'elle ne se trouvait qu'à quelques mètres à peine. Elle tâchait peut-être de récolter des plantes aux propriétés rares, ou plaisantait avec d'autres. Andras prit le temps de l'imaginer, sa peau joliment dorée par le soleil, comme un fruit trop appétissant pour qu'on le laisse loin de soi, la grâce de chacun de ses mouvements aériens, la mélancolie qui envahissait ses traits quand elle restait pensive, persuadée qu'on ne la voyait pas... Andras la voyait toujours, mais elle ne le savait pas. Ils ne parvenaient pas vraiment à régler ce différend entre eux. Elle aurait voulu le faire parler, il aurait voulu qu'elle comprenne sans un mot. Les phrases des hommes n'avaient pas la pureté des notes. Avec de la musique... Tout aurait été plus simple, avec la musique comme fil conducteur entre leurs maladresses.

Les gouttes grossissaient de l'orage menaçant à l'horizon quand Andras se mit à la recherche de la danseuse. Les bombes d'eau miniatures trempaient ses vêtements en éclatant, soulageant sa peau brûlée par les rayons trop agressifs des derniers jours. Il lui fallut quelques minutes avant de la dénicher, et de pouvoir enfin surgir derrière elle et l'entourer de ses bras.


- Toi non plus, tu ne t'abrites pas, Kissaszony?

Sa voix semblait contenir un rire. Il cala son menton dans le cou de la jeune femme, son corps plaqué contre le sien.

Isaure de Valois

Isaure de Valois

Quand elle sentit le corps du pianiste contre le sien, Isaure soupira de ravissement. Elle resta quelques secondes silencieuses, absorbant avec plaisir le contact de la peau humide de son amant. Doucement, elle appuya sa tête contre la sienne et vint poser ses mains sur celles si précieuse d'Andras.

Je suis bien ici. La pluie m'apaise. Je ne sais pas pourquoi. C'est comme si chaque goutte hissait une barrière bienveillante et protectrice autour de moi.

Un sourire léger se dessina sur son visage constellé de pluie. Quelques mèches de cheveux s'étaient accroché à son front, créant des entrelacs d'un noir profond sur sa peau devenue cuivrée...

C'est peut-être aussi parce que j'attends l'orage. Parce qu'il me ressemble. Parce que nous ne serions peut-être pas ensemble sans lui.

Isaure n'avait pas besoin de lui demander s'il se rappelait. Elle était persuadée qu'il n'avait pas oublié l'éclat primaire violent et tumultueux de ce qui allait devenir leur relation...

Et toi, qu'aimes-tu ?

Andras

Andras
Admin

Il esquissa le sourire épanoui de l'homme qui sait être parfaitement compris. Elle ne posait la question que pour le plaisir d'entretenir la conversation, puisqu'elle connaissait la réponse. Andras se prêta volontiers au jeu, et sa voix rauque s'éleva dans l'air humide:

- Les notes. L'étrange couple formé par les notes de la pluie s'écrasant sur nous et autour de nous, et la sensualité de l'eau glissant sur la peau. Tout ça... Cette harmonie. Musique et caresses. On entend trop peu de musique. Bon sang... Ca fait une éternité que je n'ai plus entendu de musique.

Il chassa cette sombre pensée en enfouissant son visage au creux du cou de la jeune femme, pinçant la peau douce et sucrée entre ses lèvres sèches. Il refusait de perdre espoir. Redressant légèrement la tête, il poursuivit:

- Le silence décuple la puissance musicale de la nature, tu comprends? Maintenant, chaque accord résonne bien plus fort, comme une évidence, puisqu'il est seul. Même le crissement du sable sous tes pas, quand tu danses...

Il laissa échapper un soupir heureux, et resserra son étreinte. Ses vêtements étaient définitivement trempés, à présent.

- Je suis heureux que tu aies trouvé un bon partenaire. J'aime te voir danser sans entraves.

Isaure de Valois

Isaure de Valois

Presque inconsciemment, voire naturellement, Isaure se lova un peu plus dans les bras du pianiste. La pluie ne semblait pas les atteindre et encore moins les gêner, témoin de leur fusion amoureuse.

Mancha est doué et il comprend vite, c'est une qualité remarquable.

La pression de ses doigts sur les mains d'Andras se renforça légèrement tandis qu'elle continua :

Mais rien ne remplacera jamais le bonheur que je ressens de partager cela avec toi. Quand bien même tu m'écraserais les pieds sans cesse.

Son rire argenté vint ponctuer sa phrase. Depuis combien de temps ne s'était-elle pas sentie ainsi ? Elle était libre dans le désert, à nouveau confiante en ses talents grâce à Mancha, et sereine face à Andras...

Andras... Pourquoi ne contacterais-tu pas les différentes communautés, pour savoir s'ils n'ont pas trouvé un piano dans quelques ruines ? Nous pourrions les rejoindre... Et nous y installer...

Andras

Andras
Admin

- Parce que j'ai peur, je suppose.

Il resta pensif quelques secondes. Il avait déjà envisagé ça, bien entendu. Et en était arrivé à la conclusion qu'il valait peut-être mieux ne pas savoir.


- Je préfère garder de vagues espoirs plutôt qu'un non définitif. Si je les contacte tous, et qu'il n'y a rien, ça pourrait me détruire. Et puis, il n'y a pas que ça. Imagine que je découvre que les nazis ont un piano digne de ce nom! Je ne suis pas certain d'avoir la force de résister. Parfois, les doutes valent mieux que les certitudes. J'ai beaucoup réfléchi à tout ça...

Plus léger, il la taquina tendrement:

- Et tu détestes la vie en communauté. Ne sois pas trop pressée de te fixer quelque part. Les jambes te démangeraient trop!

Isaure de Valois

Isaure de Valois

Pour toi, je ferai bien un effort... Tu sacrifies déjà beaucoup pour moi, il serait temps que je te rende la pareille.

Son visage se tourna doucement vers lui, pour déposer un baiser sur sa joue. Si Andras trouvait un piano, il serait enfin heureux, et Isaure ne souhaitait rien d'autre. Sa liberté valait bien son bonheur...

Andras

Andras
Admin

Il sourit sous la caresse du baiser, mais ne répondit pas. Sacrifiait-il réellement quelque chose? Il luttait maladroitement contre son égoïsme et ses frustrations, tâchait de seconder la danseuse tant qu'elle le laissait faire, mais delà à parler de sacrifice...

Sa main droite esquissa quelques notes sur la peau trempée d'Isaure, écho au chant furieux de la pluie. La gauche se glissa doucement sur le ventre de la jeune femme, éprouvant le tissu humide, cherchant à deviner le satin de la peau caché dessous. Les battements de son coeur s'accélèrent légèrement. Pour les membres du campement, ils ne devaient être que deux silhouettes floues, difficiles à distinguer. S'il le voulait, il pourrait glisser les mains sous les jupes bigarrées de la danseuse, la renverser sur le sable, et lui faire l'amour au rythme de l'orage qui grondait au-dehors autant qu'en eux. Il sentit son sexe se gonfler et durcir contre les reins d'Isaure, témoin de ce désir violent et soudain, et son sourire s'élargit.


- Tu me donnes déjà tout, zongoram, répondit-il alors que la remarque d'Isaure s'était perdue depuis longtemps dans les soupirs des gouttes s'écrasant au sol, comme s'il venait de s'en souvenir.

Isaure de Valois

Isaure de Valois

Le corps de la jeune femme s'était doucement électrisé sous la sensualité des caresses de son amant, renforcées par la volupté pluvieuse qui les enlaçait. Son dos se cambra imperceptiblement quand elle sentit le désir du pianiste et plus mutine que jamais, elle lui susurra à l'oreille :

Et si tu prenais tout... maintenant ?

La fin de sa phrase se perdit dans un baiser déposé au creux du cou d'Andras. Du bout des lèvres, elle explorait la peau chérie, ponctuant chaque parcelle découverte d'une douce pression amoureuse...

Andras

Andras
Admin

L'esprit d'Andras s'éloigna définitivement de la conversation, enivré par le souffle de la trop jolie danseuse. Ses vêtements détrempés la rendaient encore plus provocante, et dans un grognement de désir mal contenu il les froissa davantage, tandis que de la pointe de la langue il caressait la nuque offerte à ses baisers. Il remonta lentement vers la racine des cheveux, goûtant ce mélange de pluie et de sable, ses mains avides la pressant sauvagement, du galbe de la poitrine aux courbes des cuisses, affolées, sans discernement. Les lèvres vinrent s'appuyer sur le cou gracile au son des étoffes malmenées. Le souffle du pianiste était rauque.

Une main plus insolente vint caresser l'aine d'Isaure, sans chercher à écarter le rempart de sa jupe. Les effleurements devinrent rapidement des caresses plus prononcées. Andras accentua la pression de son corps contre celui la danseuse contre lui, comme pour mieux lui faire sentir l'importance du désir qui le tendait. Plaqué contre ses reins, il se balançait lentement, esquissant sans en avoir réellement conscience un mouvement de va-et-vient langoureux. L'autre main se faufila dans le décolleté et en dégagea un sein rond, à la douceur insupportable. Avec une douceur qui dénotait avec la tension de son corps, son pouce vint en taquiner le mamelon.

Le piano lui avait donné la maîtrise parfaite de ses mains. Il ne s'était pas douté, plus jeune, que cela lui procurerait un avantage indiscutable comme amant... On ne pouvait que s'étourdir sous l'habileté des caresses de ces mains qui semblaient ne pas appartenir à la même personne, tant elles adoptaient un rythme contrasté.

Isaure de Valois

Isaure de Valois

La tête légèrement renversée contre l'épaule du pianiste, Isaure laissa échapper un soupir teinté de désir et de béatitude. Les mains d'Andras la torturaient de délice, provoquant à chaque contact une étincelle vigoureuse de désir. Déjà, le feu de son ventre la consumait toute entière...

Au bout de quelques minutes, elle se retourna, à genoux, pour lui faire enfin face. Du bout des doigts, elle suivit le parcours langoureux des gouttes de pluie sur son visage, s'attardant à en écraser une ou deux sur ses lèvres avec une malice amusée.

Elle finit par venir l'embrasser, mêlant sensualité et luxure, jouant avec la langue adverse, tandis que l'une de ses mains se glissait furtivement à l'avant du pantalon d'Andras...

Andras

Andras
Admin

Il ne chercha pas à étouffer les gémissements qui s'échappaient de ses lèvres entr'ouvertes, conscient que la pluie les couvrirait. Le visage renversé, il fixait sans le voir le ciel torturé, et chaque goutte de pluie s'écrasant sur sa peau était comme un baiser à ajouter à ceux qu'Isaure parsemait avec art. Toute la fatigue des derniers jours semblait s'être envolée. Il vibrait sous les caresses de la jeune femme, bien décidé à se faire violence pour la laisser jouer avec lui et adopter l'allure qui lui conviendrait.

C'était une torture délicieuse. Il dénoua de quelques gestes précis et rapides le corsage qui entravait encore la danseuse, et plongea son visage entre ses seins.

Isaure de Valois

Isaure de Valois

Son souffle était devenu court et il lui fallut à plusieurs reprises retenir de profonds cris de plaisir. Si elle était une succube, Andras était loin d'être un ange, et un sourire se dessina sur les lèvres d'Isaure à cette simple pensée...

Sa main avait débarrassé le pantalon du pianiste de leur fermeture et ses doigts fins papillonnaient maintenant le long du membre tendu de son amant.

Leur désir était commun et puissant, et tout le corps de la danseuse vibrait, tiraillé par les caresses du hongrois, ne souhaitant plus qu'être conquis par les ardeurs masculines...

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